Actualités BIOTOP: Virus MonkeyPox

Tout savoir sur ce nouveau virus. 

Depuis quelques mois, une maladie infectieuse virale dénommée Monkeypox (ou variole du singe) est dépistée dans de nombreux pays dont la France. Elle est transmise à l’homme en général par les rongeurs, plus rarement par d’autres animaux, et connue en Afrique depuis une trentaine d’année dans les populations autochtones.

Les cas de Monkeypox sans lien direct avec un voyage en Afrique font l’objet d’une surveillance par le dispositif de la déclaration obligatoire de manière à suivre l’évolution de la maladie.
La transmission de l’animal à l’homme peut se faire par morsure ou griffure, par la préparation de viande de brousse, par contact direct ou indirect avec des fluides corporels.
La transmission interhumaine peut se faire par les gouttelettes respiratoires, après contact prolongé face à face, par contact cutané direct avec les liquides biologiques, contact direct ou indirect avec une lésion (vêtements, linge de maison ou vaisselle contaminés).

Après une période d’incubation pouvant aller de 5 à 21 jours, l’infection débute par l’apparition de ganglions, de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et de la fatigue.
La personne infectée est contagieuse dès l’apparition des premiers symptômes.
Dans les 1 à 3 jours (parfois plus) suivant l’apparition de la fièvre, une éruption cutanée se développe. Elle commence souvent sur le visage puis peut s’étendre à d’autres parties du corps, dont les paumes des mains, les plantes des pieds et les organes génitaux.

Les autres muqueuses (ORL, conjonctives) peuvent également être concernées.

L’atteinte cutanée survient en une seule poussée contrairement à la varicelle, d’ailleurs peu fréquente chez l’adulte. Un autre signe distinctif avec la varicelle est que cette dernière épargne les paumes des mains et les plantes des pieds.
Durant 2 à 3 semaines, l’éruption cutanée évolue en différents stades successifs (macule, papule, vésicule, pustule puis croûte), et évoluent de façon uniforme.
Lorsque les croûtes tombent, les personnes ne sont plus contagieuses.

Fin août 2022, environ 3500 cas ont été recensés en France dont environ 180 cas dans la région des Hauts de France.

Face à la propagation de ce virus, la Haute Autorité de santé, saisie par la Direction générale de la santé a recommandé dans son avis du 7 juillet 2022 qu’une vaccination préventive soit proposée aux populations les plus exposées au virus.

illustration monkeypox